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1815-1914
22 septembre 2011

Série Great Campaign of the American Civil War

gcacwpbem

 

Difficile de parler d'une série qui suscite autant d'engouement et fait quasi l'unanimité sur ses qualités.
Le système de base est un trésor d’ingéniosité, alliant fluidité, jouabilité et surtout choix tactiques.

Le tirage d'initiative oblige une réflexion sur la priorité de ses mouvements mais aussi à sa vulnérabilité si l'adversaire obtient plusieurs fois de suite l'initiative. Autant dire que les manœuvres osées doivent être lancées que si elles peuvent rapporter aussi gros que le risque encouru.

De même, le système de combat impose de mettre toutes les chances de son côté et une attaque a tout hasard est rarement récompensé. Mais si on allie à cela les points de fatigue, il peut être avantageux de lancer une attaque coûteuse mais qui permettra de fixer l'adversaire.

Mais le cœur de chaque jeu se trouve dans sa campagne proposée. C'est là où l'on peut tirer la substantifique moelle. On ne réfléchie plus à l’échelle simplement tactique mais l'on s'approche de l’opérationnelle. Une marche forcée, un assaut manqué, un pont détruit, tout peut avoir son importance sur le long terme.

Beaucoup de scénarios sont intéressants et amusants, mais rien ne vaut une bonne campagne.

Parlons maintenant des modules, sur les 8 proposées, 7 se déroulent sur le « front de l'est ».
Sur ces 7 modules, bien souvent le nordiste va souffrir, principalement de incompétence des ses généraux mais aussi de son manque de manœuvrabilité. Le sudiste est en infériorité numérique mais possède majoritairement l'initiative et donnera le rythme à la campagne.

Seul Grant Takes Command permet de renverser la vapeur et de faire souffrir les rebelles. Il faut dire que l'Armée du Potomac à Grant à sa tête et des généraux bien plus efficace qu'au début de la guerre tout en gardant sa supériorité numérique.
L'armée de Lee va donc sans cesse se battre dans sa ligne intérieur en s'opposant à toute tentative de passage des unionistes.

On to Richmond voit une armée de l'Union pléthorique et puissante mais commandée par Little Mac. Progression à la vitesse d'un escargot, pluie régulière, rien ne lui sera épargné. Le sudiste se battra dos à Richmond en attendant l'arrivée de Lee et de Jackson.

Here come the rebels et Roads to Gettysburg sont deux « raids »à grande envergure menée par Bobby Lee. Dans les deux cas il lui faudra avancer rapidement et engranger le maximum de points de victoire avant de refluer devant l'Armée du Potomac. Bien sur, la différence de commandement entre McClellan et Meade est bien net, tout comme ses officiers.

Stonewall in the valley donne la priorité à la manœuvre. Sur une carte immense, les faibles effectifs des deux camps vont jouer aux chats et à la souris en fonction des renforts et de l'affaiblissement de son armée. C'est la surtout que le bien fondé d'une manœuvre doit être réfléchi pour ne pas risquer inutilement ses peu de moyens.

Dans Stonewall Jackson's way les unionistes vont clairement souffrir. Après l’échec de McClellan devant Richmond, l'armée de Lee va sautée à la gorge de celle de Pope avant qu'elle ne puisse être renforcée. Peut être le module le moins intéressant tellement le joueur nordiste se trouve dans une position délicate et va devoir courber le dos la majeur partie de la campagne.
A noter qu'une réédition du jeu est prévu est que sera ajouté la première campagne de Manassas, il est à parier que les statistiques des généraux vont être folklorique.

Stonewall's last battle est assez atypique. Une seule carte pour deux campagnes, celle de Burnside englué devant Fredericksburg et celle de Hooker dans les bois de Chancellorsville. Cela laisse peu de choix mais fait un excellent module pour débuter.

Enfin le dernier module, Battle above the clouds, se penche lui sur les campagnes de l'ouest, celles aux portes de Chattanooga.
La première verra l'Armée du Cumberland traverser le tumultueux Tennessee pour affronter l'Armée de Bragg. Choix des points de passages et mise en place masquée, la campagne est pleine de surprise et révèle une bonne rejouabilité. La seconde est plus limitée, avec un armée nordiste aux aboies qui tente de sortir du piège de Chattanooga. Mais les rebelles ne sont pas à la fête non plus.

Enfin, deux numéros du Skirmisher ajoutent deux campagnes jouables avec les modules existants.
Burnside takes command permet de joué le début de sa campagne qui se terminera devant Fredericksburg. Son plan initial aurai pu réussir sans les retards successifs annihilant l'effet de surprise.

Rebels in the white house où l'invasion de Early en 1864 a menacée gravement Washington et obligée Grant à renvoyer de précieux éléments renforcer la défense de la capitale.


De nombreux scénarios et campagnes, un système fort, la série possède une force indéniable et en fait un incontournable pour les amateurs de la guerre de Sécession mais aussi pour les autres.

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Commentaires
M
Il faut que j'y travaille à nouveau en effet ^^
S
On attend toujours une version Empire de cette excellente série ^^
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